LA VISITE HISTORIQUE DE SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI QUE DIEU L’ASSISTE
A FAM EL HISN
LE JEUDI 6 DECEMBRE 2007
DOSSIER POUR LA PRESSE
الجماعةالحضرية لفم الحصن
La commune urbaine de Fam El Hisn
Le programme de la visite Royale.
Au cours de Cette Visite Historique, Sa Majesté Le Roi que Dieu L’assiste, procédera
A la revue des projets sociaux suivants :
a)-le projet de construction d’un camping touristique, composé d’un restaurant avec ses dépendances, de 12 chambres, et d’une aire pour les camping-cars ;
b)-le projet de construction d’une maison de jeunes, d’une superficie couverte de 521 m2, composée d’une salle de conférence, d’une salle de lecture, d’une salle informatique, de bureaux pour l’administration, de sanitaires...
c)-le projet de construction de Dar Talib/Taliba, d’une superficie couverte de 1121 m2, composée de 4 dortoirs d’une capacité d’accueil de 170 élèves dont 78 filles, d’un réfectoire,de cuisines, d’une salle de lecture, de douches et sanitaires,…
d)-le projet de construction d’un abattoir moderne, d’une superficie couverte de 389 m2.
Le coût total de ces projets s’élève à 7,5 MDH
Au lancement de la deuxième tranche des travaux de la mise à niveau urbaine portant sur :
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les travaux de voirie et d’éclairage public des douars Imi Ougadir, Imi Outtou et Icht, et
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l’aménagement de deux places et d’un jardin publics au Centre de la Commune.
Le coût total de ces travaux s’élève à 18,00 MDH.
Le financement de l’ensemble de ce programme est assuré conjointement par la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL), l’Agence pour le Développement Economique et Social des Provinces au Sud du Royaume (APDS), le Conseil Provincial de Tata et la Municipalité de Fam El Hisn.
Le contenu du dossier de presse.
1)-Brève présentation de la Commune,
2)-Brève histoire de l’occupation humaine dans la région,
3)-Un processus de développement à présent bien établi,
4)-Un avenir prometteur.
Pour plus d’informations vous pouvez contacter Messieurs:
- Mohamed Oudor, Président du Conseil municipal
028 80 34 08
061 44 74 94
- Boubker Kellouh, Pacha de Fam El Hisn
028 80 34 03
061 35 54 09
- Mohamed Raji, Ier Vice Président du Conseil municipal
028 80 34 08
071 66 66 23
Le site Internet de la commune
http://fam-elhisn.fr.gd
I- Brève présentation de la Municipalité de Fam El Hisn
La municipalité de Fam El Hisn, a été crée en 1963 par le premier découpage communal poste indépendance, sous forme de commune rurale. Elle a été érigée en commune urbaine en 1992. Elle relève de la province de Tata et est située au Centre Est du Maroc, sur la RN12, reliant les villes de Bouizakarn et de Tata, à 150 km de cette dernière. Elle est également reliée à la ville d’Assa par le CT 7048, à une distance de 85 km
La municipalité occupe un vaste territoire d’environ 96 km2, délimité par :
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la frontière maroco-algérienne, à 45 km à l’Est de la municipalité,
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la province de Gulmim à l’Ouest,
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la commune rurale de Tamanart au Nord-Ouest,
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la commune rurale d’Ait Ouabelli au Nord-Est,
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la province d’Assa-Zag au Sud.
La ville de Fam El Hisn est située au pied de la chaîne de montagnes du Bani, aux abords de l’oued Tamanart, un des principaux affluents de l’Oued Draa.
Sur le plan administratif, la municipalité de Fam El Hisn à été érigée au rang de Pachalik en 2002.
Le dernier recensement de la population et de l’habitat, réalisé au mois de septembre 2004 a estimé la population de la Commune à 7089 habitants, partis en six groupements humains (les douars), disposés en collier de perles, au pied de la chaîne de montagnes du Bani, un des conforts de la chaîne de l’Anti-Atlas.
Les six douars sont, dans l’ordre d’importance démographique :
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Imi Ougadir : 3884 habitants,
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Icht : 1720 « «
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Le Centre Administratif : 890 « «
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Imi Outou : 390 « «
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Tanzida : 115 « «
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Tighirt : 90 « «.
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II- Brève histoire de l’occupation humaine.
L’activité humaine dans la région de Fam El Hisn est très ancienne comme en atteste son patrimoine rupestre et lithique riche et varié. L’origine de la localité connue aujourd’hui sous le nom de Fam El Hisn daterait, selon la tradition orale, du 13ème siècle de l’ère chrétienne. Le premier endroit qui aurait connu une occupation humaine dans la région s’appelle Agdir n.Fenix. Ce terme d’origine probablement latine est le nom d’un Agadir « un fort », aujourd’hui en ruines, situé sur une montagne dominant à la fois les douars Imi Outou etimi Ougadir.
Vestiges d’Agadir n-Fenix

Vestige d'une tour d'Agadir d'Argade

Tronçon du mur est l'Agadir
Ses habitants auraient exploité les minerais d’une localité voisine connue sous le nom de Talat Elghazi et seraient par la suite, descendus pour vivre dans la plaine où ils auraient construit un village connu aujourd’hui sous le nom d’Agadir Ikhlane : (forteresse détruite). Ce dernier a complètement disparu sous les plantations de l’oasis, aujourd’hui de Fam El Hisn, après son abandon par ses habitants qui ont construit un nouveau village vers le côté Ouest auquel ils ont donné le nom : Imi Ougadir (la porte de la forteresse) en langue amazigh et dont « Fam El Hisn » correspond à la traduction en langue arabe, adoptée par les français à l’installation du protectorat dans la région en 1934.
Douar Imi Ougadir est l’un des plus grands groupements de population non seulement de la Commune Urbaine de Fam El Hisn, mais de toute la province de Tata. Il se situe à moins d’un kilomètre au sud-est du Centre administratif de la Commune.
Imi Ougadir portait également le nom de Tizgui Sallam, du nom de la tribu des Ida Ousellam, une des quatre composantes de la population actuelle du douar : Ait Imi Ougadir, Ait Oumribt, Ida Ousellam et Id Gnich.
Vues partielles des douars Imi Ougadir, Imi Outtou et le Centre.
Douar Icht constitue le deuxième groupement de population de la commune de Fam El Hisn. Il est situé à 7 kms environ du centre administratif. « L’origine du mot Icht serait liée au mot amazigh « Icha » qui signifie « manger ». La tradition orale parle en effet d’une lutte qui se serait déchaînée entre les 7 villages qui composaient l’actuelle région d’Icht. L’un d’entre eux a réussi progressivement à les dominer et les annexer l’un après l’autre. Il les a donc englouti, en langue amazigh cela signifie «Ichatn» d’où la racine de la nomination Icht. Les sept agglomérations fortifiées en question sont :
Agadir Icht- Agadir Id boukyou- Agadir Idrane – Agadir Farar- Sidi Lmehjoub- Tagadirt Ida Ousellam- Agadir n’dbeiroumine.
« Les ruines de ce dernier surmontent la montagne qui domine le village d’Icht vers le nord. L’Agadir n.dbeiroumine qui signifie littéralement le fort des occidentaux ou chrétiens a été abandonné depuis une langue période que personne dans le village d’Icht ne connaît. Des petits murs en pierres sont construits sur les flancs de la montagne pour fermer les issus que pourraient emprunter des éventuels envahisseurs de l’Agadir».
« Ce village historique était entouré par une enceinte percée par deux portes et flanquée par huit tours de guet. Aujourd’hui seuls quelques tronçons appartenant à cette enceinte sont encore debout. Les tours de guet ont toutes disparu ».

Vue partielle de l’ancien village d’Icht

Vue d’une aile de l’ancien village d’Icht
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Douar Imi Outtou constitue un des trois groupements de population les plus anciens. Ce douar se situe sur la rive gauche de l’oued Tamanart, à mois d’un kilomètre à l’Ouest du Centre de Fam El Hisn et pratiquement face au douar Imi Ougadir. Il est dominé au nord par une montagne surmontée par les ruines de deux Agadirs ou forts : l’un est appelé Agadir n-Finix, et l’autre Agadir n’youssef.
Vues panoramiques du site des deux Agadir (Fnix et Youssef)
A travers les temps, d’autres vagues humaines sont venues s’installer dans la région actuelle de Fam El Hisn à côté des habitants d’origines Amazigh et Négro-africaine. Elles sont constituées d’ethnies d’origines diverses ; les arabes, les juifs et d’autres tribus amazighs.
Le centre administratif est le groupement de population le plus récent. Il fut crée à l’arrivée de l’administration coloniale française dans la région en 1934.

Vestige du protectorat français : la caserne de la légion étrangère avec sa tour/château d’eau faisant face au siège de la Pachalik et de la Municipalité.
Ce centre regroupe toutes les administrations présentes sur le territoire de la commune, les équipements commerciaux, de santé et récréatifs.
Pour mémoire, la région de Fam El Hisn fut l’une des dernières, voire la dernière à être conquise par le protectorat français. Elle fut également un solide bastion de l’armée de libération et de la Résistance. De là furent lancer les premières opérations de l’armée de libération du sud et des batailles célèbres se sont déroulées sur son sol dont les plus importantes sont : la bataille d’Oum laachair, la bataille d’Icht(1957) et a bataille d’Igli n-Taouguet,…
Mémorial à la Résistance

III- Un processus de développement bien établi.
Depuis 1998, la Commune urbaine de Fam El Hisn connaît un effort sans précédant d’investissements en infrastructures de base et équipements socio-économiques, qui intéressent tous les secteurs : l’eau potable et l’assainissement liquide, la collecte et le traitement des déchets solides, l’aménagement de la voirie et des routes de liaison, l’électrification et l’éclairage public, les équipements commerciaux, culturels, éducatifs, sportifs, récréatifs et de santé.
Ces investissements ont permis de combler les déficits considérables hérités du passé, mais surtout de préparer les bases d’un développement pérenne des activités génératrices de revenus à même de stabiliser la population et de renverser la tendance à l’exode des populations.
L’eau potable:
La production, le transport et de la distribution de l’eau potable est assurée par l’ONEP. Le réseau a été entièrement renouvelé en 1998 et atteint une longueur de l’ordre de 35 kms, desservant l’ensemble des douars. Un nouveau château d’eau, d’une capacité de 500 m3 vient d’être mis en service en 2007. Le nombre de ménages actuellement desservis est de 1536, correspondant à 98% des ménages de la municipalité.
Le nouveau château d’eau mis en service en juin 2007, d’une capacité de 500 m3.

L’assainissement liquide.
Un système d’assainissement liquide composé d’un réseau principal et secondaire d’une longueur de l’ordre de 45 km, ainsi qu’une station de traitement des eaux usées avec réutilisation, vient d’être réalisé par l’ONEP pour un coût total de 34 millions de dhs financés conjointement par :
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l’ONEP, moyennant un prêt de la Banque Islamique de Développement,
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l’Agence pour la Promotion et le Développement des Provinces du Sud du Royaume (APDS),
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le Ministère de l’Intérieur, et
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la Municipalité.
Ce projet aura un impact positif certain sur l’environnement et sur la santé de la population et participera à la préservation de la ressource en eau, en particulier avec la réutilisation des eaux épurées. La mise en service du projet est en cours depuis juin 2007.

Station d’épuration des eaux usées.

La voirie et les routes de liaison
Après avoir réalisé un programme de liaison entre le Centre et les différents douars de la Municipalité en 1999-2000, un vaste programme de restructuration et de mise à niveau de la voirie urbaine a été entrepris depuis 2006 et concerne tous les douars qui composent la Municipalité. Le coût total de ce programme est estimé à 27 millions de dhs ; son financement est assuré par la Commune, en partenariat avec le Ministère de l’habitat et l’Agence pour la promotion et le développement des provinces du Sud du Royaume (APDS). La première tranche de ce programme’ d’un coût total de l’ordre de 9 millions de dhs a été achevée et réceptionnée fin 2006 et concerne le centre administratif.
Le lancement de la deuxième tranche qui concerne les autres douars de la commune et dont le coût est estimé à 18 millions de dhs aura lieu à l’occasion de la Visite Historique de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, à Fam El Hisn le 6 décembre 2007.
L’électrification et l’éclairage public
L’alimentation de la Commune en énergie électrique est assurée par l’ONE depuis 1997. Depuis lors, en partenariat avec l’ONE, la Commune a procédé à plusieurs extensions du réseau électrique dont la longueur actuelle est de l’ordre de 25 kms. Le taux de branchement est supérieur à 95%. La Commune est également dotée d’un réseau d’éclairage public d’une longueur de 12 km.
L’assainissement solide.
La collecte des déchets solides est quotidienne et concerne le Centre administratif et les douars Imi Ougadir, Imi Outou et Icht. L’évacuation se fait vers une décharge clôturée et contrôlée ou l’élimination se fait par incinération régulière.
les équipements sociaux.
La Commune dispose de plusieurs équipements sociaux, il s’agit de :
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Quatre groupements scolaires de base, entièrement réhabilités en 2000 dans le cadre du programme de mise à niveau des établissements scolaires en milieu rural et périurbain financé par le Ministère de l’éducation nationale par le biais d’un prêt du FEC ;
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Un lycée et un collège ;
-
Un centre de santé urbain et une maternité ;
-
trois ambulances équipées, dont deux 4x4
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Un complexe culturel ;
-
Un complexe sportif ;
-
Deux foyers féminins et un jardin d’enfants.
Cet équipement est en train d’être complété par quatre projets d’importance capitale :
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le centre d’accueil pour les élèves du lycée (Dar Talib/Taliba)
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la maison de jeunes dans l’enceinte du complexe sportif ;
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le camping touristique ; et
-
l’abattoir moderne.
Ces projets seront présentés à la Très Haute Attention de Sa Majesté Le Roi, que Dieu l’Assiste, lors de la visite historique du 6 décembre 2007.
La dynamique d’investissements tout azimut ainsi initiée en 1998 a permis de réaliser un volume global des investissements, tous secteurs confondus qui se monte à quelques 130 millions de dhs au cours de la décennie 1997-2007.Le tableau ci-dessous résume les projets actuellement en cours d’exécution ainsi que les partenaires et les porteurs de ces projets.
Tableau récapitulatif des projets en cours de réalisation sur le territoire de la commune
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Intitulé du projet
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Sources de financement
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Coût du projet
(en millions de dhs)
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situation actuelle
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Assainissement liquide
-
le réseau
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station d’épuration
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ONEP,
APDS,
Ministère de l’Intérieur
La Commune
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24,63 Mdhs
8,07 Mdhs
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En cours de mise en service
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Nouveau Château d’eau potable, station de refoulement est conduites
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ONEP
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7,50 Mdhs
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En cours de mise en service
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Mise à niveau urbaine de la ville
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première tranche
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deuxième tranche
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Aménagement des places publiques
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Eclairage public
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Ministère de l’Intérieur(MI)
Ministère de l’Habitat,
APDS,
La Commune
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9,20 Mdhs
16,35Mdhs
2,15Mdhs
0,6 Mdhs
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mise en service
En cours de lancement
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Projets sociaux
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Dar Talib/Taliba
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Dar Chabab
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Camping/Hotel
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Abattoir
-
Le lycée assalam
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CP, APDS,
MI, la commune
MEN
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2,70 Mdhs
1,40 Mdhs
2,00 Mdhs
1,50 Mdhs
6,70 Mdhs
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En cours d’exécution
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Mobilisation des ressources en eau
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SEE, APDS,MI, la commune
|
12 Mdhs
|
En cours d’exécution
|
Coût total des projets
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103,45 Mdhs
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V- Un avenir prometteur.
Grâce aux efforts déployés au cours de la décennie 1997-2007, la commune dispose aujourd’hui d’infrastructures et équipements qui lui permettront d’asseoir durablement son développement, en particulier la promotion des activités génératrices de revenus à même de stabiliser la population et de renverser la tendance à l’exode auquel la population, surtout les jeunes, sont contraints faute d’opportunités d’emplois.
Les potentialités de la commune et de sa région dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage, du tourisme écologique et d’aventure, de l’artisanat et de l’exploitation minière, constituent de puissants leviers pour ce développement pérenne.
Ainsi, la stratégie de développement da la commune dans le futur immédiat s’articulera autour des deux axes essentiels :
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la mise à niveau des compétences pour répondre aux exigences du développement, et
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la mobilisation de la population, en particulier les jeunes, au tour d’une meilleure exploitation des atouts.
L’agriculture, grâce à la nouvelle politique de mobilisation des ressources en eau inaugurée par la construction en cours du barrage du Tircht, d’une part, et à la réserve foncière très importantes des collectivités ethniques, de l’ordre de 250.000 hectares, d’autres part, constitue un secteur prometteur et un puissant levier pour le développement de la région.

Vue du barrage du Tircht en cours de construction
Il en est de même pour le secteur touristique qui est appelé à connaître un développement certain grâce aux potentialités variées de la région : patrimoine rupestre, oasis, parcours d’aventure, artisanat, patrimoine architectural, …
Quelques spécimens de gravures rupestres




Paysages de la région du Tircht
Les énergies renouvelables, en particulier le photovoltaïques, constituent une niche à explorer pour la création de projets générateurs de ressources. Le secteur minier enfin reste un domaine vierge à découvrir ; l’histoire ancienne de la région témoigne de sa richesse.